Interpellation d’Aurélie Czekalski, conseillère communale. 

J’ai eu l’opportunité d’assister à un séminaire sur le potentiel des communautés d’énergie, organisé conjointement par l’ULB, BinHome, etc. Des débats riches en témoignages et en pistes d’amélioration pour nos communes.

Produire et partager de l’énergie avec tout un quartier ou toute une communauté est désormais possible ! Ce système permet des tarifs plus stables voire réduits. On parle d’une communauté d’énergie dès qu’il y a un partage d’énergie entre au moins un producteur et plus qu’un consommateur participant. Il existe plusieurs types de communautés d’énergie : les communautés d’énergie citoyennes, les communautés d’énergie renouvelables et les communautés d’énergie locales. Ces configurations permettent aux communautés d’énergie d’être composées de certains membres ou non, d’être tenus ou non à produire de l’électricité renouvelable, de fournir certains services plutôt que d’autres, etc. Pour résumé, il s’agit d’un groupe de citoyens et/ou d’autorités locales et/ou de PME qui se trouve à proximité des projets élaborés par la communauté. Un groupe qui produit et consomme et/ou partage et/ou stocke et/ou fournit de l’électricité renouvelable (mais pas systématiquement) et/ou fournit des services énergétiques et/ou recharge des véhicules électriques.

Plusieurs projets pilotes ont vu le jour ces dernières années en Région bruxelloise. Je peux vous citer notamment les communautés mises en place dans le quartier du Coin du Balai à Watermael-Boitsfort, l’Echappée près de Tour & Taxis, Volta-taqa dans le quartier Boondael à Ixelles, etc.

Les avantages de ces communautés d’énergie sont nombreux. L’objectif de l’autoconsommation collective est de permettre à un ou plusieurs producteurs de partager le surplus d’énergie verte et locale avec une communauté de voisins, qui en bénéficie à un tarif intéressant. Ce principe est également avantageux pour le producteur car il peut revendre son surplus d’énergie à un tarif plus élevé que ce qu’il ne le fait actuellement auprès d’un fournisseur commercial. Le principe d’autoconsommation collective rend l’énergie renouvelable accessible à tous et permet de participer à l’atteinte des objectifs climatiques en réduisant les émissions de CO2.

Elles répondent également à des enjeux sociaux en diminuant la précarité énergétique. En effet, un ménage bruxellois qui n’a pas la capacité financière de passer au solaire peut également bénéficier de cette énergie renouvelable à moindre coût. 

Selon mes informations, il n’y a actuellement pas de projets de communautés d’énergie à Uccle.

Mes questions sont les suivantes :

  • Pouvez-vous nous faire un état des lieux des projet et des perspectives en matière de déploiement de communautés d’énergie sur le territoire ucclois concernant les logements ?
  • Quels sont les contacts et collaborations (actuelles et futures) entre la commune, les opérateurs (Brugel, Energie Commune,…) et les différentes pouvoirs publics : Sibelga, Bruxelles Environnement, etc ?

Je vous remercie pour vos réponses.