« Même si la commune ne peut pas tout, il revient aux bourgmestres de prendre les mesures essentielles dans le cadre de cette crise et de coordonner les différents services sur bases des décisions du Conseil de Sécurité fédéral. Celles-ci ont un impact sur notre quotidien, notre travail, nos déplacements et ma tâche est de tenir compte du plus grand nombre de situations rencontrées par les Ucclois. »

Groupe MR : Comment vivez-vous la situation dictée par la pandémie du Covid-19 ?

Boris Dilliès: Même si la commune ne peut pas tout, il revient aux bourgmestres de prendre les mesures essentielles dans le cadre de cette crise et de coordonner les différents services sur bases des décisions du Conseil de Sécurité fédéral. Celles-ci ont un impact sur notre quotidien, notre travail, nos déplacements et ma tâche est de tenir compte du plus grand nombre de situations rencontrées par les Ucclois.

En quoi consiste une journée « type » en période de crise ?

B.D.: Ce sont en tout cas de très longues journées qui sont parsemées de réunions par visioconférence avec nos échevins, les services de police, les autres bourgmestres, les différents niveaux de pouvoir et de réponses à des courriels et de visites de terrain dans nos services lorsqu’elles sont nécessaires. Cela me permet de faire le point sur les écoles, les crèches, les maisons de repos, l’aide aux seniors, le soutien aux commerçants et aux entrepreneurs ucclois, la gestion des espaces verts, la mise en place de mesures de protection, l’aide aux personnes en situation précaire, …

Des exemples de mesures?

B.D.: Sur www.uccle.be et nos réseaux sociaux, les citoyens peuvent trouver les infos et les réponses à leurs questions comme l’accès aux services communaux, les gardes dans les crèches/les écoles, un réseau d’entraide à l’égard des personnes isolées,…  

Mes collègues échevins et échevines et le président du CPAS multiplient les actions et les rencontres avec les commerçants et les indépendants, pour l’accueil des enfants dans les écoles, dans les crèches et travaillent à la reprise des cours, sans compter le secteur de la propreté, la coordination des mesures de protection (distribution des masques de protection) et de santé publique, l’aide sociale, la mobilité, le soutien à nos aînés, la gestion des parcs… Ils sont sur le front et je salue leur dévouement sans faille.

Quid des masques ?

Ceux-ci vont être livrés directement dans les boîtes des Ucclois. Certains pensaient dans leur fauteuil que c’était simple à mettre en place, ce n’est pas le cas, mais c’est fait.

Si vous aviez un message à faire passer, quel serait-il ?

B.D. : Trouver des boucs émissaires ne fera rien avancer. Nous savons que c’est une épreuve douloureuse d’un point de vue humain et économique en sachant que ces deux critères sont intimement liés mais je fais confiance en la faculté de résilience des Ucclois. Nous ferons en sorte de les accompagner pendant et après cette crise.