Question orale de Michel Cohen, conseiller de police.

Ces dernières années, le nombre d’utilisateurs de la mobilité douce (vélos, trottinettes,…) a fortement augmenté. Si la majorité d’entre eux respecte le code de la route, 15 à 20% roule comme des dingues, n’ayons pas peur des mots.

Ces douze derniers mois, j’ai pu voir un peu de tout : vélos et trottinettes à grande vitesse sur les trottoirs, feux-rouges brûlés, GSM au guidon, écouteurs sur ou dans les oreilles, bicyclettes sans éclairage en pleine nuit,  bière à la main, refus de céder le passage à un piéton, etc.

Ces comportements sont dangereux et accidentogènes. Et un accident entre une voiture et un vélo ou une trottinette ainsi qu’entre un piéton et un vélo ou une trottinette peut provoquer de sérieux dommages physiques mais aussi psychologiques.

Jusqu’à présent, nous avons été beaucoup plus dans la prévention et bien entendu, il faut continuer cette prévention mais pour faire changer ces comportements dangereux, il faut rentrer dans une phase plus répressive.

Pour amener ces dangers de la route à réfléchir, à les conscientiser, il n’y a selon moi qu’un moyen efficace : augmenter la répression en les verbalisant. Il faut leur mettre des amendes pour qu’ils comprennent et réalisent la dangerosité de leurs actes.

Voilà la raison pour laquelle, je propose que la police de la zone mène aux points névralgiques de notre élégante commune des actions de contrôle ciblées sur les utilisateurs de mobilité douce, à l’instar de ce qui est fait pour les automobilistes et motard.

J’espère que ma proposition qui ne vise qu’à apaiser les routes de notre commune sera prise en considération et mise en place.

La réponse est la suivante :

Voici le nombre d’infractions spécifiques concernant la mobilité active   2020 : 50 2021 : 150 2022 (au 10/10) : 348 dont 17 pour Alcool, 89 pour (2 personnes sur trottinette), 22 pour (-16 ans sur trottinette), 42 (GSM), 115 Feux Rouges.

Les chiffres sont donc clairement en augmentation et montrent que nous ne sommes plus dans une phase préventive mais bien répressive. Nos équipes sont attentives à cette thématique lors de leur travail quotidien mais des opérations spécifiques visant les comportements les plus dangereux sont également organisées. Elles sont généralement intégrées de sorte que tous les modes de transport sont visés lors d’une même opération.